Le monde du spatial impacté par la guerre en Ukraine

En quelques jours, le monde du spatial a été secoué par un immense tremblement de terre. L’invasion de l’Ukraine par la Russie et le début d’un conflit a forcé les pays du monde entier à prendre position.

Des positions qui n’ont pas forcément été du goût de l’agence spatiale russe Roscosmos ainsi que de son directeur Dimitry Rogozine.

Ainsi, la décision a été prise de suspendre tous les vols du lanceur Soyouz depuis le Centre Spatial Guyanais en raison de la décision de la France de soutenir l’Ukraine. Le personnel russe, environ 90 personnes, a quitté le sol guyanais entre le lundi 28 février et le mercredi 2 mars, stoppant tout lancement prévu pour l’année (3 emportant 4 satellites de positionnement Galileo et 1 pour la Défense CSO-3).

Dans la foulée, compte tenu du soutien apporté par le Royaume-Uni à l’Ukraine, Rogozine a posé un ultimatum à la société OneWeb et ses actionnaires. Le non respect de cet ultimatum annulerait le lancement des satellites OneWeb prévu ce vendredi 4 mars depuis le cosmodrome de Baïkonour, un ultimatum impossible à respecter car il demande entre autres aux Britanniques de sortir de l’actionnariat de OneWeb. Il semblerait donc que Rogozine prenne en otage des satellites.

La Station Spatiale Internationale accueille actuellement 7 astronautes et cosmonautes : 4 Américains, 2 Russes et 1 Européen. Les 2 Russes et 1 Américain doivent rentrer le 30 mars sur le sol kazakh en Soyouz. Mais la NASA va-t-elle laissé atterrir son citoyen en dehors de leur sol dans ces conditions instables et risquées ? Les discussions pour trouver une alternative semble en cours à la NASA.

Alors, le conflit impacte-t-il le monde du spatial ? Oui, sans aucun doute.

Nous reviendrons sur ce sujet de façon plus détaillé dans notre prochain numéro à paraître, le 68, en précommande sur notre site www.espace-exploration.com

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